Don d’organes et Bouddhisme

Philosophie et art de vivre
dimanche 10 janvier 2010
par  Yolande BERTRAND-LABORDE
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Courant très important dans nombre de pays du continent asiatique, le Bouddhisme préserve l’âme afin qu’elle puisse atteindre un jour la félicité, débarrassée de toute enveloppe charnelle.

Plusieurs maîtres de la pensée ont initié des règles liées aux évolutions de leurs réflexions. On trouve donc dans le Bouddhisme des particularismes souvent dans des zones géographiques correspondant à des ethnies. Ainsi, les Shintoïstes du Japon se singularisent par un refus absolu de tout prélèvement après le décès. Ceci fait du Japon l’un des pays où se pratiquent le plus les dons du vivant.

En ce qui concerne les préceptes venant de Lhassa, les maîtres modernes ont observé et admis l’importance du don d’organes. Ainsi, dans la mesure où l’on a pu observer le passage de l’âme lors de son échappée, le corps est disponible. Mais, pour que cette séparation de l’âme et u corps se fasse, il peut être nécessaire d’attendre un certain temps, parfois jusqu’à trois jours. Dans ces conditions, tout prélèvement des organes est impossible, voire dangereux pour les futurs receveurs et le corps médical ne s’y aventurera pas.

Il existe une possibilité (parfois utilisée lorsqu’il y a risque d’épidémie). Une cérémonie, pratiquée par un Lama peut permettre d’ouvrir les chakras pour que l’âme s’échappe au plus vite. Celle-ci se nomme Powa et doit avoir lieu dès que le constat de mort a été avéré.

"On peut alors constater le départ de l’âme par une recoloration du visage   lors de son passage car elle s’échappe par le haut de la tête" (Lama Tsoultrim).


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