Constats
Ignorance de la loi : la moitié des personnes interrogées ignorent l’existence du “registre des refus”. 2 personnes sur 3 pensent, à tort, qu’il existe aujourd’hui un “registre des accords”.
Fortes réticences pour indiquer sa position à ses proches :
Plus de 90 % des porteurs de carte ont indiqué leur position à leurs proches. Mais fort peu de personnes portent une carte. La proportion des personnes favorables au don d’organes qui n’en parleront probablement jamais à leurs proches se situe ente 20% et 37%.
Volonté quasi unanime d’un registre des accords explicites : 94% des français favorables au don d’organes estiment qu’il faut enregistrer et protéger les consentements explicites et presque tous ceux qui le souhaitent envisagent de s’y inscrire. Ceux qui n’ont pas parlé du don à leurs proches le souhaitent aussi.
Remarque
Depuis de nombreuses années, la fédération nationale France ADOT adresse une lettre ouverte annuelle au Ministre de la Santé pour demander la création d’un registre national du don d’organes et de tissus humains, ou de tout autre support, sur lequel les citoyens qui le souhaitent pourraient expressément mentionner et protéger leur consentement explicite en faveur du don d’organes.
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