La transplantation cardiaque qui m’a sauvé la vie, le 27 juillet 1993 est la conséquence d’une longue maladie commencée en août 1987.
Tout a débuté par un œdème pulmonaire avec insuffisance cardiaque et fuite à la valve mitrale.
Remis sur pied, j’ai continué à travailler jusqu’au 19 octobre 1992. Ce jour là, première décompensation cardiaque. De nouveau sur pied, je continue à travailler.
Ensuite l’histoire se reproduit trois fois.
Très vite essoufflé, il ne m’était même plus possible de me baisser pour attacher mes lacets. J’étouffais.
C’était la fin de mon activité et l’inscription sur la liste d’attente. Le verdict était tombé : il fallait une transplantation cardiaque.
J’ai attendu trois mois. Et, là, grâce à un don anonyme et à une équipe de prélèvement et de transplantation , j’ai retrouvé le plaisir de me lever, de respirer normalement, de marcher sans m’essouffler.
Cela fait maintenant plusieurs années et il ne se passe pas de jour sans que je pense à un donneur inconnu qui m’a permis de revivre .
Merci.
Gérard.