Ne pas infliger un second traumatisme

samedi 6 mars 2010
par  Pierre PETITGAS
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Anesthésiste réanimateur, j’ai longtemps eu à annoncer à des familles le décès d’un proche aimé, jeune ou moins jeune, mort, le plus souvent, à la suite d’un traumatisme ou d’un accident vasculaire cérébral.

L’annonce de cette mort inattendue constitue le premier traumatisme pour une famille en détresse. Ayons à cœur de ne pas lui infliger un second traumatisme, celui de prendre position pour nous.

C’est pourquoi, il est essentiel, tandis que nous sommes bien vivants de prendre position : inscrivons nous sur le registre   automatisé national des refus si tel est notre choix.

Par contre, si notre choix est d’être donneur d’organes et de tissus  , parlons-en à notre famille, elle portera à la connaissance du médecin le témoignage   de notre volonté, ultime respect dû au défunt.

Élisabeth.


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